Produire plus d’énergie qu’il en consomme : c’est le principe du bâtiment à énergie positive (BEPOS) dont l’architecture bioclimatique et les équipements thermiques assurent un fonctionnement optimal.
Aujourd’hui, on entend de plus en plus souvent parler des BEPOS, principalement du fait de leurs performances.
En effet, les consommations électriques des bâtiments ont augmenté de 83% en 60 ans, ce que la loi de transition énergétique vise à renverser grâce à la démocratisation de leur système.
Comment fonctionne un BEPOS ?
Un bâtiment à énergie positive - pour être défini comme tel - produit plus d’énergie renouvelable qu’il n’en consomme. On calcule cette différence de consommation sur une période d’un an sans tenir compte de l’énergie grise, nécessaire à la construction du bâtiment. En outre, un BEPOS est parfaitement autonome et peut réinjecter sa production excessive au reste du réseau électrique.
S’il fait l’objet d’un label depuis 2013 (Effinergie-Bepos), c’est seulement depuis le 1er septembre 2017 que toutes les constructions neuves de l’Etat et des collectivités publiques doivent correspondre aux critères essentiels du BEPOS :
- Une architecture bioclimatique : c’est à dire ayant été pensée pour optimiser les flux énergétiques naturels comme la lumière du soleil. Baies vitrées, implantations géographiques stratégiques, etc, il existe de nombreuses manières de réfléchir aux performances de l’infrastructure.
- Des équipements électriques et thermiques performants : tout doit être pensé pour permettre une consommation énergétique la plus basse possible (isolation, chauffages adaptés, etc)
- Une production d’énergie locale : le principe même du BEPOS ! Il s’agit pour ce dernier de disposer de sa propre source d’énergie locale comme les panneaux photovoltaïques ou thermiques, par exemple.
- Des comportements écoresponsables de la part des occupants, notamment pour ce qui touche à la consommation d’énergie et à l’entretien des équipements du bâtiment. En effet, l’humain est un acteur clé de la réussite du projet de construction et de maintien.
Réglementation thermique RT2020 : qu’est ce qui change
La réglementation thermique englobe l’ensemble des normes et des lois qui encadrent les constructions neuves. Jusqu’ici, la version en vigueur était la RT2012, mais elle sera remplacée dès la fin 2020 par une nouvelle mouture.
Ainsi, la RT2020, déjà valable depuis 2018 pour les bâtiments publics visera à uniformiser les normes de construction pour les maisons passives et les résidences individuelles et collectives.
Ces derniers seront de ce fait être équipées de systèmes de chauffage alimentés par panneaux solaires et de poêles à bois ou chaudières électrogène en complément. Afin de répondre aux exigences de la norme RT2020, les BEPOS devront avoir :
- Une consommation de chauffage inférieure à 12kwhep/m2
- Une consommation totale d’énergie inférieure à 100kwh/m2 (eau, électricité, etc)
- La capacité de produire de l’énergie en quantité positive sur les utilitaires principaux grâce aux panneaux photovoltaïques / solaires.
(Source : Les Énergies renouvelables)
Si les bâtiments à énergie positive tendent aujourd’hui à devenir la norme en France, l’Allemagne et la Suisse ont déjà sauté le pas et entamé une véritable transition.
Désireux d’investir dans des panneaux solaires photovoltaïques ? Solar Select vous accompagne dans vos démarches et met à votre service ses 20 ans d’expertise dans le conseil et l’investissement pour vous aider à préciser votre projet, parce qu'allier énergie solaire et autoconsommation sont possibles.